« Je suis né le 14 janvier 1875 à Kaysersberg en Haute-Alsace… »
A.S. Ma vie et ma pensée
C’est donc à quelques pas d’ici qu’Albert Schweitzer vit le jour, dans une Alsace Allemande alors.
Il n’a que quelques mois lorsque la famille quitte Kaysersberg pour s’installer à Gunsbach où son père va prendre ses fonctions de pasteur.
Son enfance, rurale, sera
heureuse. La famille Schweitzer élève ses enfants avec amour, dans la tolérance. Il vit quotidiennement au contact de 2 langues ( le Français et l’Allemand), de 2 cultures, de 2 religions.
Très tôt, la musique peuple son univers et ne le quittera plus. Jusqu’à la fin de ses jours il jouera de l’orgue et interprètera les œuvres de J.S. Bach. De même, il étudiera la théologie
- il sera pasteur comme son père – et la philosophie. Ces disciplines seront pour lui un moyen de tracer son « chemin de vie ».
Il se plonge également dans l’étude
de la médecine pour se consacrer au service des autres, au service des plus défavorisés.
Dès 1913, il part au Gabon, à Lambaréné, avec son épouse, pour
soigner les populations africaines. C’est là qu’il va créer son hôpital de brousse. Sur les rives du fleuve Ogooué envahies par les moustiques, Albert Schweitzer va accueillir et soigner des milliers de patients africains,
créer une léproserie, dans le respect des traditions des populations locales.
Un siècle plus tard, l’Hôpital Albert Schweitzer est, encore et toujours, un phare qui brille au
fond de la brousse gabonaise, une lumière d’amour et de paix pour l’humanité entière.
Durant toute sa vie le Grand Docteur a été inlassablement un vecteur de Paix.
Ses prises de position contre l’usage de l’arme nucléaire par exemple, ne furent pas toujours appréciées par « les Grands de ce Monde ».
Son engagement
pour le respect de la Vie –toutes les formes de vie – lui vaudra d’être distingué par le Prix Nobel de la Paix en 1952.
Amis randonneurs,
vous allez vous engager sur ce parcours Albert Schweitzer, un peu sur ses traces.
Comme lui, allez de l’avant, et mieux encore, construisez votre chemin pour qu’il soit aussi votre « chemin de vie ».
« chacun d’entre nous peut construire son Lambaréné ». A.S.
Mais n’oubliez pas non plus que
« seul on va plus vite mais à deux on va plus loin »
Le président de l’association « Le souvenir du Docteur Schweitzer »